Cuvée n°746 - Champagne Jacquesson

Jacquesson, c’est une histoire de famille. Non, ni Mickaël ni Jeanette, mais les frères Chiquet, qui donnent au champagne leur touche finale, parce que comme ils les disent : « ... le terroir, même grand, n’est rien sans le travail de l’homme. » Est-ce que nous sommes d'accord? Naturellement!

Plus qu’UN terroir, il y a deux régions distinctes : un Grand Cru, Aÿ, et deux Premiers Crus, Dizy et Hautvillers. On y ajoute Avize & Oiry, et voilà pour la carte. Le domaine vinifie essentiellement ses propres raisins, complétés à 20 % par des achats à des voisins, pour préserver cette notion de terroir.

Côté culture, la tradition l’emporte : pas ou peu d’amendements (ou engrais), sols travaillés mécaniquement ou enherbés, en fonction des parcelles. On cherche à « révéler la diversité parcellaire et renforcer l’influence du minéral sur le fruit. » Un travail sur le feuillage, la charge de raisin, l’état sanitaire est primordial ; les vendanges se font à maturité, l’acidité n’étant que rarement un souci en Champagne (d’autant plus que les vignes Jacqueson sont au-dessus du 49 ° parallèle).

Côté cave, également, la tradition prime : pressurage vertical, qui n’extrait pas trop de tannins, et contrôle sévère des jus, écartés (=revendus) si la qualité ne satisfait pas. C’est d’ailleurs aussi le cas des « tailles », seconds jus. Aucune chaptalisation n’est autorisée, le débourbement se fait par gravité, sans froid.