Les vins du Beaujolais
« Ah oui, mais le Beaujolais, là, c’est un truc léger, y’a pas de matière, ça sent toujours la banane… »
Oh malheureux qui pensez comme ça ! Vous ignorez donc la puissance du Gamay ? Le charme subtil du cépage, la classe de ses crus, la chaleur de ses vignerons ?
Allez deuxième chance, sortez les cahiers à gros carreaux, je dicte : le Beaujolais, c’est d’abord une découverte (?) de Romains (une de plus). Les moines prennent la suite, schéma connu… Puis, Philippe II le hardi, en 1364, devient duc de Bourgogne. Le rapport ? Môssieur n’aime pas le gamay et le bannit de Bourgogne, transformant le Beaujolais en sa terre d’accueil ultime. Car oui, si on cultive aussi du Chardonnay de qualité et de l’Aligoté de choc sur place, le Beaujolais, c’est quand même d’abord le boss final de Gamay-game, sachez-le.
7 microclimats, 12 appellations, des sols qui commencent avec de l’argile, du sable et se terminent sur un terroir volcanique.
Allez, fin de la théorie. Commençons la pratique en débouchant un Morgon !