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La cuvée "Orange Voilée" est un vin orange élaboré à partir de Chenin Blanc, cépage planté sur des coteaux calcaires du Kimméridgien à 350 mètres d'altitude. Les vignes, âgées d'une vingtaine d'années, sont cultivées selon les principes de l'agriculture biodynamique certifiée DEMETER.
La vinification de "Orange Voilée" est naturelle : les raisins sont égrappés, puis macèrent sous marc pendant un an en amphores de 800 litres. L'élevage se poursuit dans les mêmes amphores pendant 12 mois supplémentaires. Le vin est mis en bouteille sans collage ni filtration, et sans ajout de sulfites, avec un SO₂ total inférieur à 15 mg/L. Cette méthode confère au vin une robe légèrement trouble, caractéristique des vins non filtrés.
À la dégustation, "Orange Voilée" dévoile des arômes d'agrumes confits, de coing, de miel et d'épices douces. En bouche, le vin est sec, avec une acidité marquée et une texture soyeuse, soutenue par des tanins fins. La finale est longue, sur des notes d'orange sanguine et une légère salinité. Ce vin original et précis a été salué par la critique, obtenant une note de 92/100 par La Revue du Vin de France pour le millésime 2022.
"Orange Voilée" s'accorde parfaitement avec des plats aux saveurs exotiques ou épicées, tels qu'un velouté glacé de carottes au cumin et à l'orange, accompagné de brocciu et de noix de cajou torréfiées. Il peut être dégusté dès maintenant, mais possède également un bon potentiel de garde, jusqu'en 2031.
En somme, "Orange Voilée" du Mas del Périé est une cuvée audacieuse et raffinée qui illustre parfaitement l'engagement de Fabien Jouves pour des vins naturels, expressifs et respectueux du terroir.
Fabien Jouves cultive bien des cépages, mais rien ne barbe, sauf sur son visage. Le malbec est roi : c’est normal, on est à Cahors.
Les rouges sont complétés de merlot, tannat, jurançon noir, cinsault…Côté blancs, c’est plus eclectique (roussane, marsanne, petit manseng, noual ?!), mais son chenin est entré sur les plus grandes tables. Tout cela est cultivé sur les coteaux de Trespoux, tout en haut de l’appellation. On parle d’altitude, bien sûr ; il faut être précis, puisque Fabien l’est aussi, précisant toujours l’origine des parcelles.
Fabien a épousé le Malbec en 2005 et le fait danser comme personne. Les contenants varient (bois, béton, grès, terre cuite…) mais l’expression du cépage en adéquation avec son terroir est le but. 27 hectares, complétés de négoce : c’est du boulot ! Evidemment, le tout sans chimie de synthèse. Les vins sont sapides, vrais, ils ont du caractère, fidèle à la terre et au vigneron.
Fiche technique